Les professionnels de santé ont statué : le cartable d’un enfant ne doit pas dépasser 10 % de son poids. Concrètement, ça donne quoi ? Par exemple, si votre enfant pèse 30 kg, son sac rempli de matériel scolaire ne devrait pas dépasser 3 kg.

Conséquence : de nombreux enfants souffrent de maux de dos.

Voici le poids des cartables après une étude récente : 5,70 kg en moyenne, et 8 kg au maximum mais en réalité, le poids moyen d’un cartable est de 8,5 kilos.

Certaines habitudes et postures de votre enfant peuvent vous faire penser à un cartable trop lourd.
Les signes avant-coureurs d’un sac à dos trop lourd sont les suivants :

– L’enfant se penche vers l’avant pour balancer le poids du sac ;
– Il lève une épaule afin d’éviter que la bretelle ne glisse ;
– Le sac lui bat sur le postérieur quand il marche ;
– Il doit placer une main sous son sac afin de soulager la pression sur ses épaules ;
– La peau de l’enfant porte les marques des bretelles quand il les enlève ;
– Il se plaint de douleurs au dos, au cou ou aux épaules.

ALORS POURQUOI LES CARTABLES À ROULETTES SONT ILS INTERDITS ???

Celui-ci met tous les élèves sur le même pied d’égalité. Fini les marques, fini les préoccupations liées à l’apparence, fini les signes extérieurs de richesse!

En faisant ce choix, l’école aide les élèves à se distinguer par leur travail, leur comportement et leurs talents, et non plus par leur tenue vestimentaire.

Néanmoins, dans la dernière étude en date récemment, les élèves scolarisés dans un établissement avec uniforme obtenaient les mêmes résultats que ceux scolarisés dans un établissement sans uniforme, et le climat scolaire ne différait pas entre les deux établissements. Les études concluent globalement à l’absence d’effet sur la réussite et le climat scolaire (comportement des élèves, harcèlement).

Certains acteurs de l’éducation espèrent que le port de l’uniforme ait un effet positif sur la discipline ou sur le sentiment d’appartenance à l’école, ce qui pourrait se traduire par une plus grande implication dans le travail et donc de meilleurs apprentissages. D’autres craignent que le port de l’uniforme soit une mesure purement cosmétique et ne change rien à l’attitude des élèves vis-à-vis du travail scolaire. Cela nécessite donc d’être confirmé par une expérimentation pour confronter les intuitions sur cette question aux faits scientifiques.

Le ministère dit : « L’uniforme permettra de lutter contre le harcèlement scolaire ». La tenue unique n’empêchera pas les moqueries ou agressions de tous ordres. Au contraire, elle peut les provoquer en cas de tenue inadaptée au corps de l’enfant.

Et vous, quel est votre avis?

Il existe des signes avant coureurs: tristesse, déprime, repli sur soi, irritabilité, agressivité, réticence pour aller à l’école, au collège ou au lycée.

Je vous renvoie vers cet excellent article du Dauphiné:
https://www.ledauphine.com/magazine-sante/2023/09/22/harcelement-scolaire-quels-sont-les-signes-qui-doivent-vous-alerter

1 – « Tu ne comprends jamais rien ! » 
Cette phrase peut raisonner comme une insulte détournée dans la tête de nos enfants et provoquer le sentiment d’être sous-estimé et rejeté.

2 – « Pourquoi n’es-tu pas comme ton frère? Il est sage lui! »
Celle-ci peut créer, outre de la dévalorisation, de la rivalité inutile entre frères ou soeurs. À éviter.

3 – « Parce que c’est comme ça et puis c’est tout ! »
Là, nous sommes dans une répartie qui va nourrir une frustration. Il vaut mieux aider votre enfant à comprendre la logique qui se cache derrière les décisions et les règles.

Notre réseau  est à votre écoute pour toute demande d’entretien et de conseil en présentiel et en distanciel.

Parce qu’être parent est à un job à plein temps 😎

Nous vous souhaitons de bonnes vacances !

J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon livre « L’expérience éducative: solutions concrètes en 24 thématiques à l’usage des parents ».

https://www.amazon.fr/LEXPÉRIENCE-ÉDUCATIVE-Solutions-concrètes-thématiques-ebook/dp/B0CWKQR1Q8/ref=sr_1_1?dib=eyJ2IjoiMSJ9.nvfuwDihd8BtB56bRp1jxA.neHhkHIh0f5J6nP_jMjc636inACmEDWjHxk5C2BvmhQ&dib_tag=se&keywords=l%27experience+educative+hervé+kurower&qid=1717590473&sr=8-1

Éduquer un enfant est une tâche complexe et exigeante, souvent semée de défis inattendus. Pourtant, nulle part ne nous apprend véritablement comment s’y prendre. C’est à ce besoin crucial que répond cet ouvrage.

Fort de 30 ans d’expérience dans le domaine de l’éducation, cet ouvrage se veut être une boussole pour les parents en quête de réponses pratiques et efficaces. À travers 24 chapitres didactiques, ce livre aborde autant de problèmes éducatifs que les familles peuvent rencontrer avec leurs enfants et adolescents.

Chaque thématique est traitée de manière pragmatique, offrant des solutions concrètes et éprouvées sur le terrain. Que ce soit pour gérer les crises de colère, encourager l’autonomie, naviguer dans les méandres de l’adolescence ou établir des routines sereines, ce guide propose des approches directement applicables, permettant aux parents de trouver des réponses immédiates et adaptées à leur quotidien.

C’est plus qu’un simple manuel; c’est un compagnon de route pour tous les parents désireux de mieux comprendre et accompagner leurs enfants. Les pages de ce livre regorgent de conseils pratiques, basés sur des décennies d’observations et de pratiques réussies, offrant ainsi une véritable aide aux familles.

Que vous soyez confronté à des défis éducatifs quotidiens ou à des situations plus spécifiques, cet ouvrage vous apportera le soutien nécessaire pour naviguer avec confiance et sérénité dans l’aventure de la parentalité.

La grande question :

après 2 mois de vacances, la rentrée scolaire arrive: comment remettre votre ado ou votre enfant dans le rythme ? 

Radios, télévision, articles de presse, médecins, spécialistes du sommeil, psychologues et même des chronobiologistes nous parlent de l’horloge biologique, du lever et du coucher du soleil, de rythme de l’enfant à respecter, de performances cognitives et physiques pour être pour être au top le premier jour de la rentrée.

D’ailleurs que se passe-t-il ce fameux premier jour?

Que ce soit dans le premier ou second degré (primaire ou collège/lycée), les élèves n’effectuent jamais une première journée pleine.

Ils sont en quelque sorte convoqués pour deux heures par exemple, à des tranches horaires différentes selon les niveaux de classes. Les professeurs vont leur donner la liste des fournitures, expliquer que cette année c’est une année charnière et qu’il va falloir travailler beaucoup, exposer le programme dans les matières inhérentes au professeur et on va leur expliquer le fonctionnement de l’établissement pour les nouveaux élèves notamment.

Par conséquent, est il utile d’envisager, une semaine ou deux avant, d’imposer des heures dégressives de coucher  avec un planning précis sur l’heure de coucher , de lever, de calculer le nombre d’heures de sommeil pour … quelques heures de présence avec aucun apport cognitif le fameux jour J?

Ne vaut il mieux pas les laisser profiter des vacances jusqu’à la fin quitte à ce que votre enfant ou votre ado soit un peu fatigué ce premier jour?

Il n’en dormira que mieux la nuit suivante et se calera forcément au rythme auquel il a l’habitude depuis plusieurs années ?

Tout simplement !?

J’avais d’ailleurs participé à une émission sur France 3 sur ce thème,

voir sur le site: http://consultant-educatif.com/medias-temoignages/

Sujet: Un « parcours d’inspiration militaire » étendu à tous les jeunes en centre éducatif renforcé.

Un dispositif élargi à l’ensemble des jeunes délinquants.

Objectif: permettre à des délinquants mineurs d’effectuer des stages de cinq semaines chez les militaires pour lutter contre la récidive. Ce sont des jeunes qui pourront sur la base du volontariat aller faire un stage chez les militaires.

Les quelque 300 adolescents actuellement placés en centre éducatif renforcé (CER) pourront désormais demander à participer à ces stages de cinq semaines encadrés par des militaires, a indiqué le ministère de la Justice.

Pour encadrer les participants, le ministère compte faire appel à « des militaires retraités », aux côtés des professionnels de la PJJ.

Voici l’intervention d’Hervé et son avis (durée: 3:08).

https://www.dropbox.com/s/0sd3xsllbm0c0h2/Emission%20RMC%20Estelle%20midi.mp3?dl=0

Et vous quel est votre avis?

 « Est ce que ce monde est sérieux? »

Selon les chiffres fournis par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) en septembre 2021, 44,8 % des Français de 15-64 ans, soit 18 millions de personnes, ont déjà consommé au moins une fois du cannabis dans leur vie.

Quid du pourcentage des jeunes de 12 à 20 ans?

Ces éminents politiques mesurent- ils l’étendue des dégâts occasionnés par la consommation du cannabis chez nos jeunes?

Destruction des cellules du cerveau, déscolarisation, explosion de la famille, violences, vols et assez fréquemment trafic de produits stupéfiants dans un premier temps pour financer la consommation pour ensuite aller vers l’argent facile. C’est ce que je constate depuis une vingtaine d’années en intervenant dans les familles, qui sont désespérées, au bord de l’implosion, en ruines…

Lorsque j’interviens le process de destruction est déjà lancé et heureusement, nous arrivons dans la grande majorité des cas à faire en sorte que l’ado arrête de fumer.

Ce listing se veut totalement apolitique.

Mr Macron
Il a certes autorisé le cannabis médical tout en modifiant les peines pour les consommateurs de cannabis, passant d’éventuelles poursuites pénales à une amende.

Aveu d’impuissance ? Le message pour un ado est le suivant: « fumer, c’est mal, mais c’est pas trop grave».

Mr Zemmour:
« Je me demande si on ne devrait pas organiser la légalisation ordonnée du cannabis » (Tweet du 6 mai 2021), par pragmatisme dit-il…

On organise mais … comment? On créer un pass cannabinoïdal?

Mr Jadot:
« Faire le choix de la légalisation du cannabis, c’est permettre une meilleure politique de santé publique et un meilleur usage des forces de police. » (Tweet du 19 avril 2021).
A noter, que la légalisation du cannabis est clairement indiquée dans son programme.

Etre écolo, c’est permettre le libre accès à ces plantes pour tous nos jeunes ?

Mr Mélenchon:
s’est dit favorable à la légalisation du cannabis afin d’en réglementer l’usage.

A l’instar de son collègue d’extrême droite, comment organise-t-on l’usage de cannabis pour les moins de 20 ans (je n’emploie pas le terme mineur à dessein)? Un carnet avec des tickets comme au cinéma?

Mr Roussel
« Je suis plus tendance dépénalisation que légalisation», a-t-il expliqué le 23 janvier 2022 dans l’émission Le Grand Jury diffusée sur RTL, LCI et Le Figaro.

Il serait donc « tendance » que nos jeunes fument impunément?

Mr Poutou:
« Pour la légalisation du cannabis, la dépénalisation des drogues, pour un accompagnement médical. Stop à la répression »

Autant il m’avait fait rire avec son absence d’immunité ouvrière, autant là, j’espère pour lui qu’aucun de ses enfants, s’il en a, ne consomme du cannabis. Il veut dépénaliser toutes les drogues, ainsi nos ados pourront consommer tranquillement cocaïne, héroïne, crack, MDAM et consorts dans son monde idéal?

(Source:https://www.cnews.fr/france/2022-02-01/repression-legalisation-depenalisation-que-pensent-les-candidats-la-presidentielle)

Que se passerait-il si le cannabis était autorisé, en vente libre sachant que nous ne sommes ni néerlandais, ni canadiens et encore moins uruguayens ?

Comment feraient les dealers pour ne pas perdre d’argent?

Pas la peine d’avoir un master en Economie. Ils casseraient le prix des drogues les rendant encore plus accessibles et attractives: la cocaïne et l’héroïne passeraient à 20e le gramme, ils vendraient certes moins cher mais beaucoup plus, idem pour le crack, la MDMA et autres… Je vous laisse imaginer les dégâts dans le cerveau de nos enfants.

Que ne font ils pas pour recolter des voix où sont ils juste déconnectés de la réalité…?

Savez vous que quasiment chaque ado ( 92% des 13-19 ans) est inscrit en moyenne sur 3 réseaux sociaux et passe sur les dits réseaux deux heures par jour au minimum. Ils arborent un comportement machinal et systématique à consulter leur téléphone.

Ces réseaux font partie intégrante de leur quotidien.

Ils sont ancrés dans leurs vies; ils se sentent dépendants du wifi et de la 4ou5G.. Ils ne peuvent s’en passer.

L’écran est omniprésent

Même si les réseaux sociaux permettent de maintenir des liens, ils peuvent également les éloigner du monde actuel (ne parler qu’avec des amis virtuels par exemple).Une distance de plus en plus fréquente chez les jeunes d’aujourd’hui qui privilégient la communication via un écran aux rencontres réelles.

Vérifier ses notifications sur mobile est devenu machinal : il semble indispensable de vérifier en temps réel les commentaires, le nombre de followers… La possibilité de consulter les réseaux sociaux amplifie ce phénomène.

Cela s’explique par le fait de pouvoir consulter des sites sociaux sur mobile, n’importe où, n’importe quand (chez soi, en cours, dans le métro).

Les dangers

Certains adolescent(e)s  n’ont pas conscience que ce qu’ils publient sur les réseaux peut avoir des conséquences. Des photos dénudées, des poses de bimbos, des propos violents, des insultes peuvent déclencher du cyber-harcèlement et il est quasiment impossible d’arrêter ce fléau. Les conséquences peuvent être graves comme la dépression ou le suicide. 40% des élèves ont déjà subi un harcèlement en ligne.

Les nouvelles technologies ont aussi un effet négatif sur la structure familiale: altération de la communication. En effet, nombre d’ados circulent dans leur foyer avec leurs oreillettes , les rendant sourds à toute discussion. Il faut s’armer de patience en tant que parent et accepter de tout répéter deux ou trois fois.

La distance critique

Cela dit, étant obligés de vivre avec, il nous faudra bien en trouver quelque avantage.

Les médias sociaux peuvent améliorer leur potentiel créatif notamment par la réalisation de divers projets (blog, vidéos, musique…). La maîtrise de ces outils influe sur l’apprentissage et la construction de personnalité.

Internet et les réseaux sociaux sont aussi en quelque sorte l’Encyclopedia Universalis des temps modernes: trouver des réponses aux questions des jeunes. L’accès à l’information sans barrière leur permet de s’ouvrir davantage, de se renseigner sur de nombreux sujets. Ce traitement rapide de l’information n’est certes pas fait pour développer la mémoire et la réflexion mais contre mauvaise fortune…

Comment accompagner l’adolescent en tant que parent ?

Les enjeux sont multiples :

Pour ne tomber dans une addiction, il leur faut avoir un usage raisonné et pertinent des outils, un recul par rapport aux informations diffusées…

Les parents sont dépassés par les nouvelles technologies, alors que leurs enfants les maîtrisent parfaitement. Ils n’ont pas conscience des dangers que cela peut engendrer. Il est donc indispensable t’établir des règles comme :

* L’utilisation de filtres s’avère utile durant l’enfance pour éviter à l’enfant d’aller sur n’importe quel site

* Limiter les nombres d’heures sur les réseaux sociaux

* S’octroyer un droit de visibilité sur le téléphone de l’enfant et de l’adolescent.

Source: https://influenceursduweb.org/les-ados-et-les-reseaux-sociaux-distance-critique-ou-addiction/