Voici un article que je trouve interessant sur le sujet:
https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-systeme-scolaire-broie-les-enfants-dys-dont-le-mien-blog_fr_62694dc4e4b0dc52f49eb7b9

« Ce soir j’ai hurlé et pleuré face à mon fils de 10 ans. Parce que je suis à bout de nerfs. Parce que l’école et les devoirs sont des combats pour un enfant qui présente ces si joliment appelés “dys”.

 L’Éducation nationale, cette implacable machine

Parce que chaque p***** de soirs c’est le même combat, le même cirque pour qu’il accepte enfin de faire ses devoirs, prendre sa douche, dîner, aller se coucher… parce qu’à chaque fois que j’évoque quoi que ce soit qui touche à l’école avec lui, ça tourne au pugilat. Il se braque, monte en pression et grimpe sur ses grands chevaux au galop.

Alors oui, ce soir, je n’étais pas cette mère parfaite qui use de patience, de compréhension et d’abnégation. Ce soir, j’étais une folle hystérique, complètement échevelée qui hurle sur son fils qu’elle n’en peut plus. Qu’elle est fatiguée de se battre tous les jours contre lui alors qu’elle essaie de toutes ses forces et de toute son énergie de l’aider. Alors même qu’elle s’apprête à faire front face à l’implacable machine qu’est l’Éducation nationale.

Alors même qu’elle passe son temps à courir de rendez-vous en rendez-vous, un coup le psy, un coup l’orthophoniste, un coup l’ergothérapeute,… qu’elle passe ses soirées à écumer tout Internet pour trouver une pédagogie alternative, un outil qui aiderait son fils dans ses acquisitions, n’importe quoi qui lui faciliterait la vie, lui qui galère tant…

 Le soir de trop

Alors oui, ce soir, c’était le soir de trop. Son agenda a volé à travers le couloir. J’ai hurlé à plein poumons ma détresse et mon impuissance. Je l’ai supplié de m’aider à comprendre ce que je faisais de si mal et qui me valait tout son courroux.
Alors oui, bien sûr, demain tout ira mieux. Et bien sûr, que je sais qu’il ne le fait pas exprès, qu’il ne comprend pas les enjeux, qu’il ne soupçonne pas l’investissement que ça demande à toute la famille. Que ça me demande à moi.
Ce soir j’ai hurlé et pleuré. Ce soir, j’ai avoué à mon fils mon impuissance et ma détresse de le voir s’en prendre à moi qui fait tant pour lui.
Ce soir, je crois que même si je n’ai pas été une mère parfaite, j’ai été une mère aimante. »

Voici trois témoignages (parmis beaucoup d’autres) de familles heureuses que leur adolescent soit sorti de l’enfer du cannabis grâce à notre « protocole » qui fonctionne dans 90% des cas environ étant entendu que j’aurais adoré atteindre les 100%…

Mme B. à propos de Léo, 16 ans:
« Le cannabis est une histoire passée, pas sans mal,  pas sans conflit mais le cannabis ne fait plus parti de nos vies à l’heure d aujourd’hui…et je vous en remercierai jamais assez de nous avoir aidé
Léo a grandi et s’est construit avec le souvenir de cet état qui était le sien sous l’emprise de cette drogue qui fait des ravages tant au niveau social, psychologique, scolaire, familial et j en passe…
Léo en est sorti, aujourd’hui il prepare son bac et à choisi son futur, son avenir professionnel. … Il sera infirmier.
Alors oui , je livre mon témoignage pour partager notre histoire, son histoire …mais aussi ce que l’on peut à nouveau être une fois que le cannabis sort de notre vie
Une relation saine et sereine avec notre enfant, une relation de confiance, un partage de vie, la vrai vie dans son entièreté, dans sa vérité….
Bonne soirée
Et encore merci »

Mme et Mr F. Mathieu 17 ans

« Notre fils va bien, il est souriant, serein, travailleur, un jeune homme heureux de vivre… nous ne vous remercierons jamais assez de votre intervention, déjà presque 3 ans !  face à ce fléau qui touche tellement notre jeunesse. »

Mme et Mr B. Victor 15 ans:

« Nous souhaitions de nouveau vous remercier avec mon mari d’avoir pris en charge notre fils Victor.
Votre travail a été formidable et grâce à vous, Victor a repris le droit chemin.
Grâce aux années d’expérience et les méthodes que vous proposez, notre fils a repris le droit chemin. Nous vous en sommes très reconnaissants.
Mr et Mme B. »24

Enfin une initiative concrète qui, je pense, sera bénéfique pour tout le monde y compris pour les militaires j’espère.

https://www.20minutes.fr/societe/3193799-20211210-bretagne-dupond-moretti-envoie-jeunes-delinquants-sejour-rupture-camps-militaires?xtor=RSS-176

Il avait évoqué cette idée dans la foulée de sa nomination à la Chancellerie. Devant la commission des lois de l’Assemblée nationale, le tout nouveau ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti annonçait vouloir « moins enfermer » les mineurs délinquants. Plutôt qu’incarcérer, le ministre rêvait alors d’envoyer ces jeunes pour un séjour dans l’armée, reprenant au passage une idée véhiculée par Eric Ciotti. Eric Dupond-Moretti ajoutait qu’il préférait qu’un jeune « ait un militaire pour idole qu’un islamiste radical ou un caïd ». Le garde des Sceaux aura patienté un an et demi avant de voir son vœu s’exaucer. Depuis le 15 novembre, six jeunes issus du centre éducatif fermé d’Evreux (Eure) sont accueillis au sein de la prestigieuse école militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, dans le Morbihan.

Jeudi, le ministre de la Justice s’est déplacé en Bretagne pour découvrir le « parcours d’inspiration militaire » mis en place pour ces six jeunes âgés de 14 à 17 ans aux parcours souvent chaotiques. Sur les cinq mois de leur séjour en centre éducatif renforcé, ils passeront cinq semaines auprès des militaires, en binôme avec un élève officier, puis deux semaines dans un chantier de génie écologique et une semaine de découverte de l’institution militaire. Pendant cette période, ils resteront encadrés par leurs éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), accompagnés par l’association Irvin dirigée par d’anciens militaires. « L’objectif des centres éducatifs fermés est de créer une rupture avec l’environnement des mineurs, qui sont souvent désinsérés. On cherche à créer un esprit de solidarité et de cohésion. Le séjour d’inspiration militaire s’inscrit dans ce cadre », explique la Chancellerie.

« Ce n’est pas une classe verte »

Pendant cinq semaines, les « stagiaires » seront plongés en immersion dans l’armée française, dont ils devront assimiler les valeurs, notamment la rigueur. Les journées seront rythmées par de nombreuses activités en pleine nature : de la marche, y compris de nuit, de l’escalade, des bivouacs ou de la course d’orientation. « Ce n’est pas une classe verte, prévient la Chancellerie. C’est un séjour de rupture où il est question de cohésion, de dépassement de soi. Nous avons affaire à des jeunes qui ont des difficultés majeures au quotidien. L’idée, c’est de provoquer un déclic ».
En signant un protocole cet été, le ministère des Armées et le ministère de la Justice espéraient « mieux se connaître ». L’armée espère-t-elle recruter à l’occasion de ces parcours ? « Nous n’allons pas recruter au sein de la PJJ, ce n’est pas l’objectif », rétorque le ministère. Avant de rappeler qu’elle propose « des perspectives de carrière pour les jeunes » mais qu’elles restent « encore peu connues ». Qu’elle veuille recruter ou non, l’armée pourrait se heurter à un problème de taille. Pour devenir militaire, un candidat doit présenter un casier judiciaire vierge, à moins de s’engager dans la Légion d’honneur.

Cette première session entamée en novembre sera suivie d’une seconde courant 2022, où six autres jeunes seront accueillis à Coëtquidan. Un bilan sera ensuite tiré de cette expérimentation, prévue pour durer jusqu’en août 2022.

Un séjour de rupture n’est pas une semaine de vacances à base d’activités sportives ou ludiques moyennant plusieurs milliers d’euros, c’est un projet qui se construit, pas un démarchage téléphonique; même si c’est vous qui appelez.

Les principaux critères d’un véritable séjour de rupture sont:

– la durée: un ou plusieurs mois afin de mettre à distance l’environnement d’origine.

– un projet pédagogique avec des chantiers éducatifs, des médiations éducatives, des temps forts.

– un programme avec des objectifs ad-hoc précis et une vraie équipe éducative et une présentation d’une journée type.

– un lieu de vie digne de ce nom.

Il existe plusieurs associations sérieuses dont les coûts peuvent être pris en charge partiellement.

Par conséquent, méfiez vous des ces beaux parleurs qui vont vous promettent moyennant 4 ou 5000 euros, voire plus pour une semaine renouvelable, que tout les problèmes seront réglés.

coco est un site ou se côtoient escort girls et escort boys, pédophiles, gérontophiles, zoophiles, racistes, vendeurs de shit, faux profils arnaqueurs …

Ne pas s’aventurer sur le chat Coco, où de bien trop nombreux prédateurs sévissent.

La gratuité de l’inscription, l’absence de modération et de système de vérification des identités mais c’est d’abord la moyenne d’âge très jeune des visiteurs qui attire les pervers en tout genre.

POUR LA FERMETURE DU SITE COCO.FR : REPAIRE PÉDOPHILE

La pétition

https://www.mesopinions.com/petition/enfants/fermeture-site-coco-fr-repaire-pedophile/69630

Les commentaires

https://www.mesopinions.com/petition/enfants/fermeture-site-coco-fr-repaire-pedophile/69630?commentaires-list=true

Bonjour Hervé

Je voulais vous dire qu’aujourd’hui Théo, le jeune homme que vous aviez pris en charge, il y a plus de 7 ans à D….. est rentré dans les forces de l’ordre à Lille.

Votre travail effectué avec lui a porté ses fruits dans le long terme et pour cela je ne vous en remercierai jamais assez.

Bonne continuation.

LA CRISE D’ADOLESCENCE

Mythe ou réalité?

Plus qu’un concept, la crise d’adolescence est devenue un précepte.
L’incontournable crise d’adolescence, l’inévitable, la fatale «crise d’ado»…
Votre ado pose problème? C’est la crise d’adolescence!
Votre ado ne respecte rien? Quoi de plus normal… C’est la crise d’adolescence!
Votre ado est en refus d’autorité? Bien sûr… C’est la crise d’adolescence!
Il travaille mal à l’école? C’est la crise d’adolescence!
Cet anathème récurrent et sentencieux ne nous avance finalement guère.

Existe-t-il un  traitement, une médication, une pilule soignant cette prétendue crise?

Pas à ma connaissance.

Par conséquent et pour en démystifier le sens, je pense que la crise d’adolescence n’existe pas, qu’il s’agit là d’un fond de commerce marketing pour vendre des livres depuis des décennies.

Bien sûr, on nous parle de poussées hormonales, de transformations physiques, de mutation physiologique. On nous serine que l’ado serait inévitablement en rébellion, qu’il défierait l’autorité, qu’il transgresserait, qu’il expérimenterait des substances culturellement actées (alcool) et d’autres illicites (cannabis, autres drogues…).

Que cela est bien normal, qu’il s’agit là de … la crise d’adolescence.

Je m’inscris en faux contre ce diktat, cet anathème, cette sempiternelle rengaine.

Une crise financière, une crise de jalousie, une crise de nerfs, une crise de foie, une crise de couple… La crise n’est elle pas par essence soudaine? N’y a t il pas une notion de rapidité, de surprise, d’immédiateté?

Intéressons nous à l’étymologie du mot «crise». En effet la racine latine «crisis» signifie manifestation violente, brutale d’une maladie et venant du grec: jugement, décision.

Il y a donc aussi une notion de brièveté, de soudaineté, de surprise.

Cela va complètement à l’inverse de la durée, d’une lente métamorphose, d’une mutation…qui dure dix ans! Cent vingt mois, trois mille six cent cinquante jours environ,.

Ce sont les conséquences d’une nécessité éducative ou de leur manque de cadre qui s’inscrivent dans le temps; c’est l’effet papillon et/ou boule de neige de carences éducatives sur le moyen et long terme qui mènent à une situation conflictuelle avec les enfants et adolescents.

Le krach boursier de 1929 dont les conséquences nous emmènent à l’aube de la seconde guerre mondiale (dix ans) ou les Sub primes et leurs répercutions  de 2007 à 2011, soit 4 ans, une crise de nerfs est brusque et soudaine, violente, rapide, les anti dépresseurs ou autres médicaments ne sont que des conséquences une remédiation. Si le jeudi noir du 24 octobre 1929 avait pu être endigué tout comme la crise de 2007 par exemple, il n’y aurait pas eu les conséquences de ces déséquilibres. Tout comme une crise de nerfs maitrisée ne nécessitera pas de traitement sur le long terme.

Finalement, confondre élément déclencheur externe et conséquences est bien pratique. Ranger cela dans le tiroir fourre tout de la crise d’adolescence est bien .. commode!

Il existe une littérature pléthorique sur le sujet. Des milliers de livres ont été édités, d’émissions télé, radio, des conférences, des colloques même!

Au lieu de parler de crise d’adolescence, on peut tout au plus évoquer une crise d’un adolescent. De la même manière qu’un enfant en bas âge ou un peu plus âgé peut faire une crise, une colère donc. Parle-t-on alors de crise d’enfance ou crise d’adulte si il en s’agit d’un?

La crise d’adolescence n’est-elle pas tout simplement une stratégie marketing pour vendre des livres?

Et pour pousser cette pseudo notion à son paroxysme, il existe même des ouvrages, articles et tirades sur la crise d’adolescence tardive. Il s’agit en réalité d’adultes irresponsables, qui n’ont peut être pas acquis les fondamentaux éducatifs d’autonomie, de respect de goût de l’effort et autres…

Bien évidement et par extension, on nous affuble de crise de la quarantaine, de la cinquantaine par extension.

En général, il s’agit d’adultes tout à fait socialisés qui après une longue période d’ennui, de monotonie et de routine, décident de se libérer de leurs chaines. Aucune crise en soi, juste un vent de liberté intérieure qui souffle.

Pour en revenir au propos initial, les dysfonctionnements éducatifs lors de l’adolescence sont dus, non pas à une étiquette générique, mais à des carences éducatives.

Si on ne définit pas des règles éducatives à la fois précises et souples, cadrantes, rassurantes dès l’enfance, il sera bien entendu encore plus difficile de poser des limites lors de l’adolescence.

Comment apprend-on à être parents ? qui nous donne des cours de parentalité ? Personne, nulle part !

On peut modéliser sa propre éducation, ou bien faire l’inverse si on en n’a pas été satisfait mais dans tous les cas, autres temps , autres moeurs comme on dit. Quid du smartphone, de la console de jeu et autres tablettes, des ordinateurs et des réseaux sociaux avant 1990? De l’itération en point départ, on peut vite se retrouver dans un empirisme stérile, voire contraire aux préceptes éducatifs faute de vecteurs d’apprentissage.

Avec de tels raisonnements, on peut se demander aussi comment on faisait pour rallier Paris à Marseille au début du XIXème siècle? La réponse est évidente: on mettait dix jours au lieu d’une heure en avion! Comment faisait on avant internet et les smartphone pour envoyer une missive aux antipodes? Et bien c’était impossible. Si la distance n’était pas trop importante, on envoyait un pigeon voyageur, puis ensuite il y eu l’invention de la poste, puis l’aéropostale et enfin internet.

Se référer à son propre passé n’est pas forcément la solution, à ses propres carences non plus , alors comment faire?

Afin de restaurer les mécanismes éducatifs, il faut des professionnels de l‘éducatif.

Exit la crise d’adolescence et … Vive la prise d’adolescence?

1- LE PLAISIR
Un adolescent est dans le plaisir immédiat qui parfois peut relever de l’ordre de la pulsion. Il est par nature inconséquent et par destination axé sur ses propres plaisirs.
L’adulte doit intégrer que cela est tout à fait normal. On ne peut lui en tenir rigueur.
Un ado ou un enfant qui est capable de se projeter dans l’avenir, d’être responsable, complètement autonome, ça s’appelle dans le meilleur des cas: un adulte!

2- LA LIMITE
Le(s) parent(s), doi(ven)t lui inculquer la notion de limite, de respect, d’empathie, le gout de l’effort, la persévérance devant l’échec (ne dit on pas qu’il n’y a pas d’échec mais que des apprentissages?), l’altruisme, l’écoute.
L’impéritie de l’adolescent, de l’enfant même est tout à fait naturelle! A nous de les construire, de les modeler, de les éduquer. Ils sont à ces âges là, comme de la pâte à modeler, malléables et réceptifs.

3- LA CONTRADICTION
L’adolescent est une contradiction. Il se croit grand sachant qu’il ne l’est pas encore, il se veut libre en espérant avoir des limites, il se pense autonome alors qu’il est dépendant de ses parents, de ses professeurs, du monde adulte en général.
Epris de liberté et d’expérimentations, il teste instinctivement les limites, imagine des stratégies de contournement, passe à l’acte éventuellement, les proportions de ces limites doivent être définies par les parents, par l’adulte.
( PS: le dessin montre exactement ce qu’il ne faut pas faire! 😉 )

1. Ne jamais se contredire devant votre enfant ou votre adolescent. En effet, si vous vous contredites devant lui, il s’engouffrera dans la faille et un des deux parents sera le maillon faible.

2. Ne jamais proférer des sanctions que vous ne tiendrez pas. Les sanctions telles que : « à 18 ans je te mettrai dehors », « je vais vider ton compte d’épargne », « tu iras dormir dans la cave », « je vais faire ci, je vais faire ca » ne feront qu’appartenir à son paysage sonore.

3. Ne jamais poser de sanctions sans échéances claires. La sanction a un élément déclencheur : la transgression d’une règle. Elle a donc un début. Il lui faut alors une fin, une date butoir: « tel jour, tel heure tu récupéreras ton téléphone », par exemple.

Témoignage authentique et récent dont je suis très heureux: « Je vous remercie pour ce que vous avez fait pour notre foyer ! On était à deux doigts de perdre notre fils aîné âgé de 15 ans au bord du décrochage scolaire , violence à la maison à cause de sa consommation de drogue; grâce à vous on a pu mettre fin à tout ça ! Notre fils a repris ses études et est parmi les meilleurs de sa classe il a fini son premier trimestre en première à 14,7 de moyenne il est devenu obéissant et voit son avenir plus clair a arrête toutes ses mauvaises fréquentations ! Il se réveille tout seul et de bonne humeur pour rejoindre son lycée ! Encore merci …. »